jeudi 7 mai 2009

Je l'aime à mourir


Elle est seule. Il fait nuit depuis longtemps. Des frissons la parcoure et ses dents claquent. Elle ne sais plus où elle en est. Elle à mal, mais d'un mal imperceptible par le meilleur des médecin. Elle à mal au cœur. Vraiment. Elle se demande si elle va mourir. Si c'est maintenant que sa vie va prendre fin. C'est bientôt fini. Elle attends que la lumière blanche, si pure, vienne l'éclairer dans ce sombre endroit. Elle attend, et attend encore. Le mal qu'elle ressent s'amplifie de secondes en secondes. Elle attend la seule délivrance qui fera s'envoler ce mal qui la dévore au plus profond de son âme. Tout ce qui arrive là est de sa faute au final. Si les larmes coulent sur ces joues, si ses yeux son gonflés et si elle se sent si mal...Si on peut sentir une odeur d'alcool si forte émaner d'elle, avec une odeur prononcé de tabac c'est de sa faute. De sa faute à lui qui na pas su l'écouter. Sui n'a pas voulu qu'elle lui explique. Lui expliquer qu'elle l'aimerai toujours. Mais il l'a abandonné, seule, sur ce banc public, dans ce jardin si lugubre, au coucher du soleil. Il avait oublier son paquet de cigarettes. Elle avait son briquet. Alors elle en a pris une puis l'a allumé. Elle se sentait plus légère. Elle à continué. Elle a accepter l'alcool de ces inconnus disparus depuis. Elle s'est laissé mourir à petit feu pour ce pauvre mec pas capable d'assumer d'être aimer et, sûrement, d'aimer. Et voilà qu'a présent elle est seule avec pour seule objectif de sentir son âme quitter doucement son âme. Elle a envie de tout quitter, de tout lâcher pour aller se reposer. Elle veut pouvoir rester une éternité, seule, tranquille. Portant, son âme s'accroche malgré elle. Elle tombe. Puis le noir l'envahie. Minuit.A présent , elle voit de la lumière. Elle est éblouie par cette clarté si brutale. Elle entends des voix et on s'agite près d'elle. Un visage s'approche doucement d'elle. Elle distingue mieux les choses à présent. C'est sûrement une interne. Elle semble un peu paniquée mais sa voix et assurée. Elle lui explique. On frappe à la porte. Le jeune femme s'interrompt et lui annonce qu'elle a de la visite. Ses parents ? non. Un jeune homme, effondré depuis des heures, qui est resté devant la porte de cette chambre d'hôpital si sinistre. Il a douté, il a eu peur. Peur que le pire arrive. Mais elle était réveiller à présent il voulait la voir. Lui demander pardon. Elle entendit la grande horloge de la cathédrale sonné midi. Elle inspira profondément et demanda à la jeune interne de le faire entrer. Il apparu dans l'encadrement de la porte. Il avait d'énormes poches sous les yeux. Il lui expliqua qu'il était revenu. Il avait eu tord de partir. Et il l'avait trouvée, étendu sur le sol, inconsciente. Il avait eu peur. Elle pleure. Lui aussi. Il l'a berce doucement dans ses bras. Elle se sent si coupable de lui avoir fait subir tout cela. Lui, il se sentait tellement mal de l'avoir laissée seule dans ce square si lugubre, seule, sans défense, des larmes roulant sur ces joues...Puis, elle reprends la parole, elle lui dit qu'elle est désolée, il lui répond que c'est de sa faute. Elle met son index sur sa bouche et lui dit dans un murmure à peine audible qu'elle l'aime. Qu 'elle l'aime plus fort que n'importe qui. Les larmes lui remonte aux yeux.

Horreur & Malheur


La fumée sort lentement d'entre ses lèvres, elle se sent déjà mieux. Elle attrape un verre au passage. Elle goûte. Vodka. Elle aime, c'est déjà çà. Elle continue à alterner cigarette et vodka, le tout dans un coin de la salle. Elle est bondée. Mais qu'est ce qu'elle fout ici ? Pourquoi a t-elle accepter de venir ? C'était de la folie ! Et maintenant elle était dans cette grande pièce, remplie de dizaine de gens du bahut qu'elle n'a pas pris le temps de connaître. Elle se souvient à peine de chez qui elle est. Mais qu'est ce quelle fout là ? On s'intéresse à elle. C'est un garçon de sa classe. Le mec cool que tout le monde voudrais voir arriver à sa fête. Il lui parle à présent. Elle répond. Le temps passe, cela fait maintenant plus d'un quart d'heure qu'il discute de tout et de rien... Elle attend qu'il veuille bien partir parler à quelqu'un d'autre mais il est réticent. Elle l'écoute en continuant de siroter sa vodka. Merde ! Il est presque vide ! L'autre le remarque. I propose de l'accompagner chercher un autre verre. Elle ne va quand même pas refuser. Ils traversent tout les deux la salle. Etrangement, tout les regards sont tourner vers ce drôle de binôme. La fille solitaire de la 2nde 7 avec le mec le plus populaire de toute les Secondes réunit. Ils arrive enfin au bar. Il lui paye une autre vodka. Elle goûte. Sa lui plait toujours. Elle se décide enfin à le regarder. Il faut reconnaître qu'avec ses yeux noisettes, ses cheveux bruns/roux et son allure sportive, il a tout pour être parfait. De plus il ne semble pas complètement mort cérebralement. Il lui plait. Elle s'ouvre à lui. Il ont quitter la salle maintenant. Il sont dehors, allongés dans l'herbe côte à côte. Ils ne disent rien. La nuit est claire et des centaines d 'étoiles illumine le ciel de juillet. Mais pourquoi est elle ici ? Elle n'a pas le tant de chercher de réponse à cette question qu'il s'est redresser sur le côté, appuyé sur son coude. Il la regarde. Elle font. Il se rapproche de plus en plus d'elle. Elle ne bouge pas. A l'intérieur c'est la panique mais aucun d'eux ni prend garde. Leurs lèvres se sellent dans le silence. Puis il y a une sorte de gros blanc qui s'installe. Il se passe quelque chose dans la maison. Le silence devient pesant. Tout deux se relèvent et contemple le spectacle. La plupart des jeunes sont dehors. Des filles pleurent. Qu'arrive t-il encore. Une sirène retentit brutalement dans leurs oreilles. Un jeune homme allongé sur la civière de l'ambulance. Un autre foncent droit sur le couple. Son regard est plein de panique. Les mots sortent de sa bouche en pagaille... Il parle de coma, de trop d'alcool, de drogue. C'est alors que les idées se remettent peu à peu dans sa tête. L'alcool s'est dissipé dans ses veines et elle reconnaît avec frayeur le garçon. Elle hurle, pleure. Elle court, personne n'a le temps de l'arrêter. Elle n'est plus qu'a quelques mètre de l'ambulance. Le jeune homme l'arrête. Aux milieu de ses larmes, elle réussit à voir les siens. Ses yeux à lui sont plein de larmes aussi. I pleure presque autant que lui. C'est fini murmure t-il en la serrant contre lui. Fini. Elle tombe dans le néant, le noir. Quand c'est yeux reprenne leurs fonction est de nouveau allongé dans l'herbe avec ce même garçon. Elle comprend. Les souvenirs lui reviennent. Les larmes lui monte aux yeux et elle s'effondre sur le gazon.

Where is Love?


C'est pas vrai ! Elle maudit intérieurement la marque de son portable. Cette fois elle ne voit pas d'issue possible. Elle part en direction de chez elle. Il lui signale que c'est plus court de l'autre côté. Elle l'ignore. Elle connaît le sentier depuis qu'elle est née. Elle connaît ses capacités physiques pour gravir l'une ou l'autre des deux côtes. Il commence à courir derrière elle. A quoi bon résister ? Elle attend sagement qu'il la rejoigne, restant à la même allure. Il essaye de la retenir. Elle se dégage. Il se fait plus violent. Elle le frappe. Il a mal. Elle commence à courir. Une fois sur la petite route de campagne, deux options se présenteraient à elle. Il ne pensera jamais à l'autre. Il faut qu'elle se dépêche. Elle y est. Il semble toujours loin. Elle commence à gravir le chemin escarpé qu'elle ne prend quand cas de nécessité. Il ne le connaît pas, celui-ci. Elle est à bout de souffle. Elle se stoppe et écoute. Il doit être sur la route à présent. Elle a presque rejoint l'autre route. En contournant la départementale par les petites routes qu 'elle connaît comme sa poche, il lui sera facile d'échapper à son prédateur. Elle reprend sa course. En faisant attention à ne pas faire rouler les cailloux. Elle foule enfin le goudron de la route. Elle marche encore un peu. Fait une pause, puis repart. Elle traverse la départementale, passe devant le terrain de tennis et s'engage sur la route menant à l'ex voie ferrée. Il ne la retrouvera pas. Au bout d'une dizaine de minutes, elle atteint l'endroit par lequel il tenait tant à ce qu'elle passe. Un peu avant le vieux dolmen du village. Elle réfléchit. Il doit sûrement l'attendre devant chez elle. Or, il n'y a qu'une seule entrée possible depuis la construction des grands garages de son voisin. Malgré tout, elle ne panique pas. Même si elle ignore comment rentrer chez elle, elle peut bien aller ailleurs. Elle fait demi-tour. Elle met plus de temps à retourné au croisement. Elle prend la route sur sa droite. Il y a encore une terrible montée à affronter. Elle prend son courage à deux mains et fonce. Arrivée en haut, elle constate avec soulagement que son amie est là. Elle sonne. La voix résonne dans l'interphone. Elle murmure son identité d'une voix étranglée. Le portail s'ouvre. Elle pénètre dans le jardin. Elle est trempée de sueur et son corps tout entier tremble. L'autre jeune fille arrive. Elle lui demande des explications. Elle lui les donne. Une fois à l'intérieur, les choses se calment. Elle raconte sa folle course à travers le village. La jeune fille en face d'elle doute du récit mais finit par être convaincue devant son état. Elles décident d'un comme un accord d'aller chez elle et d'affronter le jeune homme. On est plus fortes à deux. Elles dévalent la descente à toutes allures. Une fois arrivé à deux maisons de l'endroit. Elle stoppe un instant pour se remettre de leur course folle. Son intuition était bonne. Il patiente toujours devant la porte. Assis sur le rebord des bacs à fleurs. Quelqu'un arrive en face. C'est le moment ou jamais de rentrer. Elle se lance aux cotés de son amie. Elle n'en mène pas large. Le jeune homme, qui, entre temps, à aborder son traqueur, n'est pas un inconnu. Il prend son car. Elle est rassurée par cette présence presque familière. Tout les deux semble apercevoir les deux jeunes filles au même moment. La panique la submerge quand elle voit qu'il se lève. Elles sont toutes proches. Faire demi-tour est hors de question. Elle continue d'avancer. Calmement. Elle sont à présent devant eux. Le garçon du car semble comprendre qu'il y a un problème devant sa frêle apparence et avec le regard que l'autre lui lance. Il la salut. Lui fait la bise. Il en profite pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Etrangement elle a tout de suite confiance. Il fait de même pour son amie. Elles vont donc sous le porche où elle invite le jeune portugais à entrer. L'autre grince des dents. Il est à l'affût de la moindre faiblesse de l'un de ses adversaires. Elle claque la porte. La verrouille. Son cœur bat la chamade. Elle remercie le jeune homme dans un souffle avant de s'appuyer contre le verre de la porte qui vibre sous les coups de son nouvel ennemi. Son amie doit rentrer. Elle appelle son père. Il arrive en moins de dix minutes. Il semble de mauvaise humeur mais cela ne gène que lui. Elle se retrouve seule avec son sauveur. Elle tient à peine debout. Il l'aide à monter les quelques marches de son escalier. Ils entrent dans la cuisine. Il n'y a personne. Un post-it indique que ses parents seront absents jusqu'à 21 heures. Il est à peine 17 heures. Il lui a amener un verre d'eau. Elle sourit. Il s'assoit et l'interroge du regard. Elle lui explique. Il se lève et tourne en rond dans la petite cuisine. Il se rassoit. Elle est septique devant cette attitude. Pourtant elle ne pose aucune question. Elle n'en posera aucune. Il finit par lâcher quelques mots. Il l'aide à monter à l'étage supérieur. Elle saisit quelques vêtements et va se changer pendant qu'il vide son sac de cours et y enfourne d'autres affaires du même types. Quand elle revient, il l'attend sur le lit. Elle lui indique qu'elle est prête qu'un signe de tête. Le couple silencieux descend au premier étage. Là, elle laisse un mot à ses parents. Elle le pose en évidence sur la table de la cuisine. A côté de celui de sa mère. Elle ne dort pas à la maison. Il lui prend la main. Elle réalise alors qu'elle est en vacances depuis bien longtemps. On est déjà mi juillet. Elle ne l'a pas vu depuis près de trois semaines. Pourtant, il s'est souvenu d'elle

Crise Nocturne


Elle est là. Depuis une demi-heure elle n'a pas bougé. Elle semble pétrifiée devant l'horreur de la chose. Son verre commence à lui glisse des mains. Elle ne s'en préoccupe pas. Le verre fini par se briser à ses pieds. Un silence de mort envahie alors la salle. Elle a toujours le regard sur lui. Il avance vers elle. Elle émet un grognement. Il s'en fiche. Elle recule. Le mur est juste derrière elle. Aucune issue est possible. Elle savait que ça arriverait. Elle n'a rien fait contre. Il murmure son nom. Elle le fusille toujours du regard. Il se stoppe. A t-il compris ? Oui. Il fait un pas en arrière. Puis un autre. Il ne fuit pas. Il veut lui expliquer. Elle ne l'écoute pas. Elle est toujours coincer contre le mur. Des dizaines de regards sont a présents posés sur eux. Elle regarde le sol. Il avance calmement vers elle et redresse son visage de l'index.. Elle ne peut se contenir. Elle lui tourne le dos et se dirige vers la sortie. Il marche derrière elle jusqu'à ce qu'elle daigne s'arrêter. Elle le fait enfin. La nuit est plus sombre qu'il ne l'avait cru et le jardin public est mal éclairé. Il se rapproche d'elle .Elle s'effondre. Il s'agenouille à ses côtés. La rage s'empare d'elle. C'est de sa faute à lui. Elle le repousse violemment. Elle a oublié sa force et il valdingue dans l'herbe. Il reste prostré, attendant qu'elle vienne vers lui. Il ne peut pas revenir à la charge. Pas maintenant. Pas comme ça. Il n'arrive pas à déchiffrer son regard. Le torrent si pur qui y coulait s'est glacé.

Son Front Repose Contre Son Torse


Son front repose contre son torse. Il la sert contre lui, remuant au rythme de ses sanglots. Il prend son visage dans ses mains et essuie doucement les larmes qui coulent sur ses joues. Il la regarde droit dans les yeux . Elle a l'air si désemparée. Il efface toutes traces de larmes de sa peau. Elle murmure des remerciements. Ce n'était pas la peine. Il veut être plus près d'elle. Il l'embrasse. Elle ne se débat pas. Elle répond à son baiser. Il se sent léger à ses côtés. Comme si la vie était plus simple. Tout est si compliqué entre eux. Elle ne sais plus quoi faire. Elle attend le drame. Comme toujours. Elle sent son cœur s'accélérer. Les vertiges envahissent son regard. La peur se lit dans ses yeux. C'est repartit pour un tour. Elle entends déjà les sirènes. Pourtant, tout ce stop. Il a repris possession de ses lèvres. Elle sourit. Il rouvre les yeux, il la voit. Elle lui sourit comme jamais on ne lui a sourit. Elle se sent bien près de lui. Il la sert de nouveau contre lui. La crise n'est pas pour tout de suite. Si seulement la vie était plus simple. Elle plonge une dernière fois son regard dans les yeux bleus de son prince. Elle ne pourra plus jamais survivre sans lui.