
C'est pas vrai ! Elle maudit intérieurement la marque de son portable. Cette fois elle ne voit pas d'issue possible. Elle part en direction de chez elle. Il lui signale que c'est plus court de l'autre côté. Elle l'ignore. Elle connaît le sentier depuis qu'elle est née. Elle connaît ses capacités physiques pour gravir l'une ou l'autre des deux côtes. Il commence à courir derrière elle. A quoi bon résister ? Elle attend sagement qu'il la rejoigne, restant à la même allure. Il essaye de la retenir. Elle se dégage. Il se fait plus violent. Elle le frappe. Il a mal. Elle commence à courir. Une fois sur la petite route de campagne, deux options se présenteraient à elle. Il ne pensera jamais à l'autre. Il faut qu'elle se dépêche. Elle y est. Il semble toujours loin. Elle commence à gravir le chemin escarpé qu'elle ne prend quand cas de nécessité. Il ne le connaît pas, celui-ci. Elle est à bout de souffle. Elle se stoppe et écoute. Il doit être sur la route à présent. Elle a presque rejoint l'autre route. En contournant la départementale par les petites routes qu 'elle connaît comme sa poche, il lui sera facile d'échapper à son prédateur. Elle reprend sa course. En faisant attention à ne pas faire rouler les cailloux. Elle foule enfin le goudron de la route. Elle marche encore un peu. Fait une pause, puis repart. Elle traverse la départementale, passe devant le terrain de tennis et s'engage sur la route menant à l'ex voie ferrée. Il ne la retrouvera pas. Au bout d'une dizaine de minutes, elle atteint l'endroit par lequel il tenait tant à ce qu'elle passe. Un peu avant le vieux dolmen du village. Elle réfléchit. Il doit sûrement l'attendre devant chez elle. Or, il n'y a qu'une seule entrée possible depuis la construction des grands garages de son voisin. Malgré tout, elle ne panique pas. Même si elle ignore comment rentrer chez elle, elle peut bien aller ailleurs. Elle fait demi-tour. Elle met plus de temps à retourné au croisement. Elle prend la route sur sa droite. Il y a encore une terrible montée à affronter. Elle prend son courage à deux mains et fonce. Arrivée en haut, elle constate avec soulagement que son amie est là. Elle sonne. La voix résonne dans l'interphone. Elle murmure son identité d'une voix étranglée. Le portail s'ouvre. Elle pénètre dans le jardin. Elle est trempée de sueur et son corps tout entier tremble. L'autre jeune fille arrive. Elle lui demande des explications. Elle lui les donne. Une fois à l'intérieur, les choses se calment. Elle raconte sa folle course à travers le village. La jeune fille en face d'elle doute du récit mais finit par être convaincue devant son état. Elles décident d'un comme un accord d'aller chez elle et d'affronter le jeune homme. On est plus fortes à deux. Elles dévalent la descente à toutes allures. Une fois arrivé à deux maisons de l'endroit. Elle stoppe un instant pour se remettre de leur course folle. Son intuition était bonne. Il patiente toujours devant la porte. Assis sur le rebord des bacs à fleurs. Quelqu'un arrive en face. C'est le moment ou jamais de rentrer. Elle se lance aux cotés de son amie. Elle n'en mène pas large. Le jeune homme, qui, entre temps, à aborder son traqueur, n'est pas un inconnu. Il prend son car. Elle est rassurée par cette présence presque familière. Tout les deux semble apercevoir les deux jeunes filles au même moment. La panique la submerge quand elle voit qu'il se lève. Elles sont toutes proches. Faire demi-tour est hors de question. Elle continue d'avancer. Calmement. Elle sont à présent devant eux. Le garçon du car semble comprendre qu'il y a un problème devant sa frêle apparence et avec le regard que l'autre lui lance. Il la salut. Lui fait la bise. Il en profite pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Etrangement elle a tout de suite confiance. Il fait de même pour son amie. Elles vont donc sous le porche où elle invite le jeune portugais à entrer. L'autre grince des dents. Il est à l'affût de la moindre faiblesse de l'un de ses adversaires. Elle claque la porte. La verrouille. Son cœur bat la chamade. Elle remercie le jeune homme dans un souffle avant de s'appuyer contre le verre de la porte qui vibre sous les coups de son nouvel ennemi. Son amie doit rentrer. Elle appelle son père. Il arrive en moins de dix minutes. Il semble de mauvaise humeur mais cela ne gène que lui. Elle se retrouve seule avec son sauveur. Elle tient à peine debout. Il l'aide à monter les quelques marches de son escalier. Ils entrent dans la cuisine. Il n'y a personne. Un post-it indique que ses parents seront absents jusqu'à 21 heures. Il est à peine 17 heures. Il lui a amener un verre d'eau. Elle sourit. Il s'assoit et l'interroge du regard. Elle lui explique. Il se lève et tourne en rond dans la petite cuisine. Il se rassoit. Elle est septique devant cette attitude. Pourtant elle ne pose aucune question. Elle n'en posera aucune. Il finit par lâcher quelques mots. Il l'aide à monter à l'étage supérieur. Elle saisit quelques vêtements et va se changer pendant qu'il vide son sac de cours et y enfourne d'autres affaires du même types. Quand elle revient, il l'attend sur le lit. Elle lui indique qu'elle est prête qu'un signe de tête. Le couple silencieux descend au premier étage. Là, elle laisse un mot à ses parents. Elle le pose en évidence sur la table de la cuisine. A côté de celui de sa mère. Elle ne dort pas à la maison. Il lui prend la main. Elle réalise alors qu'elle est en vacances depuis bien longtemps. On est déjà mi juillet. Elle ne l'a pas vu depuis près de trois semaines. Pourtant, il s'est souvenu d'elle
lol, mais qui est cet inconnu du car avec qui tu va t'enfuir?
RépondreSupprimerK?!
K? Euh... oui... xD
RépondreSupprimerLe trucc c'est que j'me suis mise à écrire ca et... C'est v'nu tout seule! L'amie c'estr Océane, ca se passe à Luriecq et mon ennemi... Je sais pas xD
lol, c'est moi^^
RépondreSupprimermort de rire, joliment dit quand meme...